La maladie de Lyme est devenue la maladie à la mode ces dernières années et beaucoup de personnes consultent en craignant avoir cette maladie. Il faut dire que ses symptômes sont très polymorphes et que son diagnostic clinique n’est pas simple. La complexité de la situation ne s’arrête pas là ! La maladie de Lyme est due à une bactérie particulière, la borrelia. Elle est transmise essentiellement par les tiques. Une transmission par d’autres insectes est possible, mais rare et on observe aussi une transmission de la mère à l’enfant pendant la grossesse (transmission materno-fœtale).

Mais les tiques, lorsqu’elles mordent, peuvent injecter plusieurs germes différents en plus de la borrelia. Tous ces germes ne sont pas forcément pathogènes, mais certains le sont tout autant que la borrelia. On parle alors de co-infections et parfois, ces autres microbes donnent bien plus de symptômes que la borellia elle-même, entrainant des troubles différents de ceux de la maladie de Lyme. C’est pourquoi aujourd’hui on parle plutôt de « Maladie Vectorielle à Tiques » (MVT) et pour parler des symptômes on préfère ne plus utiliser le terme de maladie de Lyme qui est très réducteur. Les spécialistes vont utiliser les acronymes « SIMS » pour Syndrome Infectieux Multi-Systémique ou « SPPT » pour Syndrome Polymorphe Persistant après morsure de Tiques. On parle aussi d’IFC pour Infection Froides Chroniques car il s’agit bien d’infections chroniques sans fièvre.

Le Pr Luc Montagnier, prix Nobel 2008 pour sa découverte du virus HIV et grand spécialiste des IFC a proposé récemment une autre dénomination : le « Syndrome évolutif associé à des infections intracellulaires chroniques ». Cela montre bien la complexité du problème.

On comprend alors pourquoi ces maladies font couler autant d’encre et pourquoi les spécialistes ont du mal à s’entendre sur un diagnostic. Toujours est-il que ces infections froides chroniques sont en pleine évolution. En particulier à cause du réchauffement climatique qui voit les tiques proliférer, mais ce n’est certainement pas la seule.

Traitement de la maladie de Lyme.

Maladie de Lyme : des traitements longs et complexes           

Le traitement des Infections Froides Chroniques et en particulier des Borrelia fait appel essentiellement aux antibiotiques. L’aromathérapie est aussi utilisée, mais avec des résultats plus lents et incertains.

En cas de piqure récente, il est recommandé de consulter un médecin spécialisé qui prescrira si nécessaire un traitement antibiotique à forte dose pendant 2 à 3 semaines. Pour plus d’informations sur les piqures de tiques et les conduites à tenir pour la prévention et le traitement, consultez le site de la Fédération Française contre les Maladies Vectorielles à Tiques (FFMVT) ou le Relais de Lyme.

Si le traitement de la piqure récente est simple et relativement court, il n’en est pas de même pour les formes anciennes et chroniques d’IFC. Dans ces cas, les traitements antibiotiques peuvent se faire par cures répétées pendant 1 à 2 ans et parfois plus.

Certains spécialistes contestent la réalité de ces infections froides chroniques et déconseillent des traitements antibiotiques de longue durée. Pour autant ils n’ont rien à proposer face à ces symptômes complexes et très handicapants. Par ailleurs, les médecins généralistes sont mal formés à la maladie de Lyme et ses co-infections et les bilans biologiques pour le dépistage et le diagnostic de ces maladies manquent cruellement de fiabilité et de sensibilité.

C’est pourquoi aujourd’hui, de nombreux malades sont en errance diagnostique. Ils constatent que leurs symptômes ressemblent à ceux d’une maladie de Lyme chronique ou bien à une autre infection froide, mais aucun médecin ne peut ou ne veut en faire le diagnostic. On leur dit que c’est dans la tête ou bien on multiplie les examens pour trouver autre chose. Et comme on ne trouve rien, on en revient à la première hypothèse : fibromyalgie, hystérie, dépression ou autre diagnostic impliquant forcément leur équilibre émotionnel.

La FFMVT œuvre, sous l’impulsion du Pr Christian PERRONNE, pour faire reconnaitre ces IFC ou SPPT et relancer des études pour mieux identifier les malades et obtenir des tests plus fiables. Les choses avancent, mais à ce jour, la Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française, la référence « officielle » en la matière, refuse toujours de connaitre ces maladies et les patients restent sans diagnostic ni traitement.      

Quelle place pour les médecines naturelles ?    

Vouloir traiter des IFC avec des approches exclusivement naturelles parait utopique et peu réaliste. Certains traitements homéopathiques très spécifiques et l’aromathérapie ont une place importante, mais trop souvent insuffisante ou tout au moins aléatoire.

Malgré tout, une approche globale est importante, car il faut savoir que toutes les personnes piquées par des tiques et ayant été en contact avec la Borrelia ne développent pas forcément de pathologies chroniques même en l’absence de traitement.

Il existe donc des facteurs favorisants, un terrain qui va augmenter le risque d’infection chronique. Comme toujours, ce terrain est dû à plusieurs éléments dont les principaux sont :

  • La flore et la muqueuse intestinale ainsi que des intolérances alimentaires
  • L’équilibre du système immunitaire
  • Des infections préexistantes et en particulier les dysbioses (déséquilibre de la flore et pullulation microbienne intestinale) et les candidoses intestinales (champignons), mais aussi certains virus comme l’EBV (virus de la mononucléose)
  • Des intoxications aux métaux lourds
  • Des carences nutritionnelles

Et c’est là où les approches naturelles ont toute leur place ainsi que dans l’accompagnement des antibiothérapies itératives.          

Mieux gérer l’accompagnement des antibiothérapies avec PhytoQuant

Il faut savoir que les traitements antibiotiques en cas de MVT se feront par cure mensuelle de 7 à 15 jours en moyenne. On y associera souvent des antifongiques allopathiques à cause du risque de candidoses. Dans ce cas, voici comment se positionne la gamme de compléments alimentaires PhytoQuant en accompagnement de ces traitements très agressifs, mais souvent incontournables :

  • Quantaflore pour protéger et refaire la flore intestinale.
  • Quantaphylle pour son action de protection de la muqueuse, mais aussi son effet préventif sur le développement des mycoses intestinales.
  • Quantavillosi pour son action sur les dysbioses.
  • QuantaGluta pour son action de réparation de la muqueuse intestinale.
  • QuantaEPP pour son action sur les dysbioses et surtout les candidoses.
  • Quantasmodium+ pour protéger le foie pendant les traitements chimiques.
  • QuantaDpur pour drainer l’organisme après les traitements antibiotiques.

Pour conclure, les médecines naturelles sont souvent insuffisantes pour traiter la maladie de Lyme et ses co-infections, mais pour autant les compléments alimentaires ont une place de choix dans ces maladies chroniques.

Que ce soit pour l’accompagnement des traitements allopathiques ou la prise en charge du terrain, les compléments alimentaires ont toute leur place dans ces MVT.

Et si, avec le printemps, vous envisagez de multiplier vos balades en forêt, n’oubliez pas que les tiques sont à l’affut et que vous devez prendre vos précautions. Consultez les sites précédemment cités pour connaitre toutes les solutions efficaces.

Docteur Khodja, Phytoquant