Digestion difficile pendant l’été ? Vivez un été serein avec PhytoQuant
L’été est là, et avec lui, l’envie d’évasion, de soleil et de détente. Que vous partiez à la plage, à la montagne ou restiez chez vous, ne laissez aucun petit tracas gâcher vos moments précieux. Avec PhytoQuant, gardez l’esprit léger : notre gamme de solutions naturelles vous accompagne pendant tout l’été, pour prévenir et lutter contre les troubles digestifs et les petits bobos quotidiens.
Ne laissez pas les troubles digestifs gâcher votre été
Que ce soit pour un court séjour d’un week-end ou pour des vacances prolongées, à peine arrivés à destination, c’est le changement d’habitudes (d’horaires, d’alimentation, de cadre intime…) qui affecte le plus souvent le système digestif. Constipation, Turista, Ballonnements, Spasmes intestinaux… viennent souvent gâcher nos bons moments.
1- Les Désordres Gastro-Intestinaux de l’Eté : Constipation et Turista
Chez les femmes surtout, le changement de rythme alimentaire et le fait de ne plus être dans l’ambiance rassurante et hygiénique du domicile provoquent très souvent des épisodes de constipation.
Pour éviter cela, assurer un transit régulier, tout en douceur, et pour éviter la constipation pensez à Quantatransit : Prendre 1/2 bouchon par jour, le soir avant le coucher. À commencer 3 jours avant le départ et à poursuivre si besoin.
Les autres accidents digestifs, très fréquents en été, sont la turista et autres diarrhées. Là encore, mieux vaut prévenir que guérir. La solution c’est Quantaflore !
Pour renforcer la flore intestinale et prévenir la turista : 2 gélules par jour, à prendre avec un verre d’eau pendant toute la durée du séjour (idéalement commencé 3-5 jours avant le départ).
En cas de Turista : 2 gélules 3 fois par jour pendant 2 jours, avec un verre d’eau, dès l’apparition des 1ers symptômes. Quantatransit et Quantaflore sont réunis dans le lot TGV
Pour apaiser les troubles digestifs fréquents durant l’été — ballonnements, transit ralenti, sensation de lourdeur — nous avons créé le lot TGV (Transit – Gaine – Vitalité) : une association de Quantatransit et Quantaflore, deux compléments formulés pour favoriser une digestion fluide et rééquilibrer naturellement le microbiote intestinal.
2- Les Inconforts Digestifs de l’Eté
Le changement de nourriture, du rythme de vie et d’environnement sont à l’origine de troubles digestifs passagers comme les ballonnements, le ventre gonflé, les spasmes intestinaux. Ces troubles sont bénins, mais surviennent toujours au mauvais moment. Pénibles et embarrassants, ils peuvent vraiment saborder les meilleurs épisodes de vos vacances.
Quantacarbo est une solution 100% naturelle qui calme instantanément ces désagréments. Pour soulager les ballonnements ou inconforts digestifs intempestifs, prendre : 2 gélules dès les 1ers symptômes (ne pas dépasser 6 gélules par jour).
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Posologie : Appliquer une noisette de crème localement sur la zone affectée (y compris le visage si besoin), après la douche ou en soin quotidien (idéalement le soir pour une action nocturne). 1 à 2 fois par jour jusqu’à amélioration. Massez doucement pour une absorption rapide (ne laisse pas de film gras).
Constipation : Que faire ? Causes, traitements et remèdes naturels
Peut-être souffrez-vous de constipation ? Soyez tranquille, vous n’êtes pas seul(e), car ce problème courant touche environ une personne sur cinq ! Pourtant, bien que généralement bénigne, la constipation peut significativement altérer la qualité de vie de ceux qui en souffrent. Cet article fait le point sur la constipation, ses origines, ses manifestations et ses traitements.
La Constipation : Qu’est-ce que c’est ?
La constipation est un retard ou une difficulté à évacuer les selles. Elles deviennent moins fréquentes, moins abondantes et plus dures que normalement. On parle de constipation dès lors qu’il y a moins de 3 passages à la selle par semaine. Le plus souvent, la constipation est passagère. Lorsqu’elle dure 6 mois ou plus on parle de constipation chronique.
Dans la majorité des cas, la constipation est dite fonctionnelle. Cela signifie qu’elle n’est pas associée à une cause identifiable, telle qu’une maladie ou la prise de médicaments. La constipation fonctionnelle résulte d’une combinaison de facteurs comme de mauvaises habitudes alimentaires, une hydratation insuffisante, un manque d’activité physique, une rétention psychique, un mal-être… parfois associés à des altérations du transit ou de la motilité intestinale (les contractions du tube digestif qui permettent de faire avancer le bol alimentaire de l’estomac jusqu’au rectum).
La constipation chronique est fonctionnelle dans environ 90 % des cas. Ce type de constipation atteint 16 % des adultes et 1/3 des sujets âgés de plus de 60 ans. Elle est plus fréquemment retrouvée chez la femme. Chez l’enfant, la constipation fonctionnelle résulte souvent de la rétention des selles.
Les Symptômes de la Constipation
Chez l’adulte, ce trouble digestif se manifeste par différents signes et désagréments : émission perturbée des selles, changement de leur consistance et de leur taille (souvent plus dure et/ou plus petite), douleurs lors de la défécation, expulsion incomplète, sensation d’inconfort au niveau du ventre, excès de gaz et de flatulences, crampes et ballonnements abdominaux. De même, une perte d’appétit, voire des nausées, peuvent être également constatées.
Qui est le plus Touché par la Constipation ?
Il s’agit principalement des individus les plus vulnérables :
Les femmes enceintes sont particulièrement concernées car la grossesse prédispose à la constipation. En effet, la réduction des contractions intestinales due aux hormones et la compression du côlon par l’utérus ralentissent le transit.
Les personnes âgées sont également affectées. Comme mentionné précédemment, un tiers des individus de plus de 60 ans souffrent de constipation chronique. Cela est principalement dû à un mode de vie sédentaire et à la consommation de certains médicaments propres à cette étape de la vie.
Les enfants ne sont pas épargnés par ce problème. La constipation touche aussi bien les nourrissons, en particulier ceux alimentés au biberon, que les enfants qui évitent d’utiliser les toilettes à l’école.
Les Causes et Origines de la Constipation
Pour lutter efficacement contre sa constipation, il faut connaitre son origine et les facteurs qui la favorisent.
Hygiène de Vie et Transit Intestinal
Le plus souvent, la constipation trouve sa source dans une hygiène de vie déréglée :
Un alitement prolongé
Le manque d’exercice
Une consommation de boissons en trop faible quantité
Une alimentation insuffisamment riche en fibres
Une mastication insuffisante lors des repas
La rétention fécale
En premier lieu, la rétention fécale est un comportement qui conduit à se retenir d’aller aux toilettes. C’est une cause fréquente : beaucoup de personnes n’aiment pas aller aux toilettes hors de leur domicile. C’est aussi la cause la plus fréquente de constipation chez l’enfant.
En adoptant un mode de vie plus sain, en consommant plus de fibres, et en buvant suffisamment, vous pourrez facilement vous débarrasser de ce problème.
Vacances, Médicaments et Constipation
Certaines circonstances favorisent tout particulièrement l’apparition d’épisodes de constipation. Ainsi, les vacances induisent une modification des rythmes de vie, de l’alimentation, des habitudes de défécations (absence du lieu d’aisance du domicile conduisant à de la rétention) favorisant la constipation. Pensez à boire pour vous prémunir contre ce problème.
Certains médicaments peuvent également contribuer au développement d’une constipation. C’est le cas, notamment, des produits destinés à lutter contre la maladie de Parkinson, la dépression, l’hypertension, les maladies cardiaques ou des médicaments puissants contre la douleur (opiacés). Aussi, si vous prenez un traitement, pensez à regarder la notice d’emploi du médicament et, en cas de constipation, n’hésitez pas à en parler à votre médecin.
Intestin Irritable, Stress et Constipation
Il arrive aussi que la constipation soit associée à un « intestin irritable ». Dans ce cas, il n’est pas rare que la constipation alterne avec des épisodes de diarrhée. Ce syndrome du côlon irritable s’observe tout particulièrement chez des personnes anxieuses. De même, les crises apparaissent plus fréquemment e cas de stress ainsi qu’après consommation de graisses, de choux… Ce syndrome se traite par la relaxation, la prise d’antispasmodiques, de probiotiques et de certaines plantes.
La Constipation et la Femme Enceinte
Nous l’avons vue, la grossesse prédispose à la constipation. Chez la femme enceinte, les principes sont les mêmes que pour tout le monde et reposent sur la consommation de boissons, de fruits et de légumes (fibres) ainsi que sur la pratique régulière d’une activité physique (marche à pied 30 minutes par jour).
Constipation et Maladies
Certaines constipations sont dues au développement d’une tumeur digestive ou d’une maladie inflammatoire qui entrave le passage des aliments dans le tube digestif. C’est pourquoi vous devrez vous méfier si ce trouble est d’apparition récente, si vous avez maigri ou émettez du sang dans vos selles. Il faut consulter son médecin sans tarder à l’apparition de ces signes.
Bien plus rarement, la constipation constitue une complication de malformations infantiles, de maladies de la thyroïde, d’un diabète, ou accompagne une affection neurologique ou générale.
Les Différents Types de Constipation
On caractérise la constipation de plusieurs façons. On peut différencier les types de constipation en fonction de leur manifestation et de leur origine :
La constipation occasionnelle ou transitoire : Elle est d’ordre passager. Elle apparaît souvent à la suite d’un changement d’alimentation (voyages), d’un pic de stress, d’une soudaine sédentarité (alitement prolongé) ou encore d’un déséquilibre hormonal (grossesse, ménopause).
La constipation sévère : elle est définie par l’émission de moins d’une selle par semaine. Elle résiste également aux traitements médicaux. Sa prise en charge relève de la médecine.
La constipation secondaire à des pathologies ou des situations particulières :
Enfin, et surtout, la constipation chronique. C’est le type de constipation le plus courant, le plus fréquent. La constipation chronique entre dans le cadre de ce qu’on appelle les colopathies fonctionnelles (syndrome de l’intestin irritable). Elle est à priori idiopathique, c’est-à-dire sans cause précise. Mais elle est souvent liée à des facteurs favorisants tels que : la sédentarité, les erreurs d’alimentation, la perturbation du réflexe de défécation… Bien traitée, elle peut être enrayée.
Les Complications possibles de la Constipation
Les complications de la constipation sont rarement graves. Elles incluent :
Des efforts excessifs pendant la défécation augmentent la pression des veines autour de l’anus et peuvent entraîner des hémorroïdes et, dans de rares cas, une saillie du rectum à travers l’anus (prolapsus rectal).
Le passage de selles dures peut provoquer une déchirure de la peau de l’anus (fissure anale). Chacune de ces complications peut rendre l’émission de selles pénible et faire que les personnes hésitent à aller à la selle. Retarder la défécation peut entraîner un cercle vicieux aggravant la constipation et ses complications.
Maladie diverticulaire
On parle de maladie diverticulaire lorsque les parois du côlon sont endommagées par l’augmentation de la pression nécessaire pour mobiliser les petites selles dures. Ces lésions des parois du côlon provoquent la formation de sacs ressemblant à des ballonnets ou des saillies (diverticules), qui peuvent s’enflammer (diverticulite). On observe parfois un saignement et rarement une rupture des diverticules (à l’origine de péritonites).
Impaction fécale
La constipation peut parfois être à l’origine d’une impaction fécale, caractérisée par un durcissement des selles dans le rectum et dans la dernière partie du gros intestin, ce qui bloque totalement le transit des autres selles en amont. Une impaction fécale provoque des crampes, une douleur rectale, ainsi que des tentatives de défécation intenses mais improductives. C’est un phénomène courant chez les personnes âgées, particulièrement celles qui sont alitées ou qui ont une activité physique limitée, et chez les femmes enceintes.
Maladie des laxatifs
La maladie des laxatifs est heureusement rare. Elle se manifeste chez des individus obsédés par l’impulsion constante d’aller à la selle, souvent motivés par un désir de perdre du poids ou par une crainte de la constipation. Pour ce faire ces personnes abusent de laxatifs, de suppositoires et de lavements. L’utilisation excessive de ces traitements peut bloquer les contractions normales de l’intestin et aggraver la constipation, jusqu’à rendre la défécation quasi impossible sans recours à ce type de produits. La maladie des laxatifs se caractérise par une maigreur constante, accompagnée de déshydratation, de sécheresse des muqueuses, ainsi que d’une pigmentation cutanée plus sombre. La prise en charge requiert une approche médicale et psychologique.
Comment Traiter votre Constipation ?
La constipation secondaire est liée à une cause précise (maladie, certains médicaments…). Il est donc approprié de traiter la cause plutôt que sa conséquence. Cela relève du domaine médical. Cet article se borne à examiner la gestion des constipations courantes, qu’elles soient chroniques ou occasionnelles. et, pour y parvenir, adopter des règles d’hygiène de vie est primordial.
Les 4 Piliers d’un Bon Transit Intestinal
Pour traiter la constipation, il est essentiel d’adopter en premier lieu une bonne hygiène de vie, qui s’appuie sur quatre piliers fondamentaux :
La Rééducation de votre Transit Intestinal
Privilégier un rythme régulier des défécations. Pour le dire autrement : se présenter à la selle tous les jours à la même heure.
Ne jamais se retenir. Aller aux toilettes dès que le besoin s’en fait sentir.
Surélever les pieds lors de la défécation à l’aide d’un petit tabouret.
L’Exercice Physique est l’ami d’un bon Transit Intestinal
Il est prioritaire et indispensable. Autant la sédentarité constipe, autant une bonne séance de sport libère le transit. Faire de l’exercice physique régulièrement. L’activité physique (marche, gymnastique…) a un effet stimulant qui peut s’avérer très utile. 30 minutes de marche par jour sont idéales pour favoriser un bon transit intestinal.
Pensez à Boire Suffisamment pour Lutter contre la Constipation
Il existe une règle simple à mémoriser : l’eau bue entre les repas sert aux reins, l’eau bue pendant les repas sert au transit. Cette règle empirique fonctionne parfaitement. Bien sûr, il ne faut pas trop boire pendant les repas. Deux verres suffisent, surtout si l’on adopte une alimentation riche en légumes, lesquels apportent beaucoup d’eau. Boire une tisane en fin de repas – en lieu et place du café – facilitera également la digestion et le transit.
Lors des repas, privilégiez les eaux riches en magnésium qui peuvent avoir un effet favorable sur la constipation. N’hésitez cependant pas à varier les types d’eaux que vous buvez durant la journée.
Bon à savoir:
Le café : un laxatif irritant qui est surtout un faux ami.
Beaucoup de patients constipés ont remarqué, parfois de façon inconsciente, que le café améliore leur transit et le bol du café du matin possède avant tout cette fonction chez ces personnes. C’est vrai, car le café est un irritant intestinal qui va aider le transit de certaines personnes. Mais par son mode d’action, il entretient en partie la pathologie et il n’est surtout pas une bonne solution. Cependant, ne supprimez pas pour autant votre café matinal. Veillez seulement à apporter à votre tube digestif les aliments qui vont vraiment lutter contre la constipation.
Optez pour une Alimentation qui Favorise un Bon Transit Intestinal.
L’alimentation joue évidemment un rôle primordial dans les troubles du transit digestif. En effet, et en toute logique, l’alimentation est la pierre angulaire de la prise en charge de la constipation. Nous allons donc développer ce point.
La Bonne Alimentation pour Vaincre la Constipation
La personne constipée a besoin d’augmenter la proportion d’aliments qui sont plutôt laxatifs et de limiter ceux qui le constipent.
Les Aliments Riches en Fibres pour Améliorer votre Transit Intestinal
Vous le savez sans doute déjà, ce sont avant tout les aliments contenant des « fibres » qui vont lutter contre la constipation. Même si votre corps ne peut pas réellement digérer les fibres, en manger en suffisance est important pour votre santé. Au niveau digestif, les fibres alimentaires augmentent la taille de vos selles et les ramollissent. Grâce aux fibres, les selles se déplacent (elles transitent) plus rapidement dans vos intestins. Dès lors, le bol fécal n’a pas le temps de trop se déshydrater et de trop durcir : les selles sont donc plus faciles à évacuer.
Les fibres alimentaires sont le nom donné aux glucides non digestibles des végétaux. Elles peuvent être trouvées dans tous les aliments végétaux. Il est généralement recommandé consommer de 25 grammes (pour les femmes) à 38 grammes (hommes) de fibres par jour.
Voici les 2 types de fibres alimentaires utiles en cas de constipation :
Les Fibres solubles
Les fibres solubles sont, pour la plupart, digérées par les bactéries du tube digestif. Ces fibres absorbent l’eau du bol alimentaire pour former une substance semblable à un gel. Ce gel aide les selles à transiter en douceur dans les intestins et améliore leur forme et leur consistance. Douces pour les intestins, ce sont ces fibres qu’il faut privilégier en cas de constipation et/ou en cas de syndrome du côlon irritable.
Les principaux aliments sources de fibres solubles à inclure dans le cadre de la prise en charge de la constipation sont : le psyllium et les céréales enrichies, le son et les céréales d’avoine, les agrumes, la mangue et le pruneaux, les asperges, les choux de Bruxelles, les carottes, l’oignon, l’orge.
Les Fibres insolubles
Les fibres insolubles parcourent le tube digestif sans être modifiées. Ces fibres gonflent vos selles et agissent comme les poils d’une brosse qui balaie les intestins pour aider à l’évacuation. Les bienfaits des fibres insolubles pour notre santé sont :
L’augmentation du volume et de la fréquence des selles ;
L’accélération du transit intestinal ;
Leur action efficace contre la constipation s’il y a un apport en liquide suffisant (environ 1.5 l/j.)
Un bémol cependant : les fibres insolubles peuvent avoir un effet irritant sur la paroi digestive (attention en cas de colite, diverticulite…) ou constipant si l’apport en liquide n’est pas suffisant !
Il faudra les introduire graduellement et progressivement dans votre alimentation.
Les aliments laxatifs sources de fibres insolubles sont le son et les céréales de blé, le chou-fleur, les pois, les épinards, les navets, les haricots verts, les noix et graines et enfin les légumineuses.
Le saviez-vous?
La consommation quotidienne de fibres est passée de 50 g/j au paléolithique à 31 g/j en 1900. Aujourd’hui, elle est tombée à 15 g/j dans les pays industrialisés ! De nos jours, les consommateurs préfèrent les céréales et les produits raffinés (pauvres en fibres) et consomment moins de fruits, de légumes et surtout de légumineuses. Or, la plupart des études épidémiologiques convergent pour dire que les populations qui consomment beaucoup de fibres sont moins touchées par l’obésité, le diabète, les maladies cardio-vasculaires et le cancer du côlon. Vous le voyez, les fibres ne sont pas uniquement utiles pour lutter contre la constipation.
Tableau des Apports en Fibres Alimentaires
Comment Enrichir son Alimentation en Fibres en cas de Constipation Chronique ?
Il convient d’incorporer graduellement les fibres à votre alimentation. En effet, passer brusquement d’une alimentation pauvre en fibres à un régime riche en fibres peut provoquer de la constipation, des crampes abdominales et même des irritations du colon. Assurez-vous de boire beaucoup d’eau quand vous augmentez votre consommation de fibres. Visez entre 1,5 l et 2 l . Comme vu précédemment, privilégiez la consommation de fibres solubles.
Consommez les légumes suivants cuits : carotte, pomme de terre sans peau, courge, courgette, asperge, patate douce, igname. Une portion aux 2 principaux repas.
Les fruits cuits en dessert : en privilégiant sur les plus laxatifs (poire, abricots, pruneaux …) et en limitant les plus constipants (coing, banane pas mûre),
Consommez les fruits frais suivants : pamplemousse, fraise, nectarine, orange, pêche en dehors des repas et ou au petit déjeuner.
Mangez des céréales complètes (quinoa, boulgour, riz complet …) et un peu de pain complet ou équivalent.
Consommez des légumes secs (lentilles en particulier), et pensez au gruau d’avoine, sarrazin…
Cette alimentation riche en fibres devra toujours être accompagnée d’une quantité significative de liquide (soupe, tisane, eau) pour bien hydrater le bol alimentaire. Pensez à consommer des eaux riches en magnésium au cours des repas.
Les Aliments qui Constipent
Si on apporte suffisamment de fibres et d’eau aux repas, peu d’aliments sont réellement constipants. Néanmoins, voici les principaux aliments dont on limitera la consommation :
Le chocolat
Le riz
Les aliments gras et les graisses cuites
La biscuiterie et les pâtisseries industrielles
Quid de la banane et du coing ?
La viande
Le chocolat : C’est peut-être un des aliments qui favorise le plus la constipation. Et c’est pire avec le chocolat au lait ! Privilégiez, sans en abuser, le chocolat noir, à plus de 75 % de cacao.
Le riz : Bien que sa consommation soit recommandée en cas d’épisode diarrhéique, le riz quand il est associé à une alimentation riche en fibres n’est pas spécialement constipant. Toutefois, dans le cas d’un régime alimentaire luttant contre la constipation, préférez le riz semi complet ou bien lavez deux fois le riz blanc avant de le faire cuire.
Quid de la banane et du coing : Le coing est effectivement constipant. On l’évitera. La banane verte l’est aussi. Mais une banane bien mûre n’aggrave pas la constipation.
Comment cuisiner pour éviter la Constipation ?
Les aliments gras peuvent favoriser la constipation chez les personnes qui y sont sensibles. Il s’agit des graisses saturées que l’on trouve dans des produits tels que les biscuits, les gâteaux et les chips, et dans de nombreux produits d’origine animale tels que la viande, le fromage et le beurre. Il va de même des graisses cuites des fritures et des sauces.
En cas de constipation, il est conseillé d’opter pour une cuisson douce (à la vapeur ou à l’eau) et ajouter à la fin une huile de qualité sur vos aliments, sans la faire cuire. En revanche, certaines huiles non cuites sont favorables au transit, comme l’huile d’olive et les huiles riches en omega3 comme l’huile de lin, de colza ou de noix.
Ensuite, en ce qui concerne les pâtisseries, sachez qu’une tarte aux fruits cuits ou crus à la fin d’un repas équilibré ne nuira nullement à votre transit.
Enfin, la viande n’apporte généralement pas de fibres. Les protéines sont lentes à digérer ce qui ralentit la vidange gastrique et donc la vitesse de transit. Il est recommandé d’opter pour des viandes maigres plus digestes.
Bon à savoir
Mâcher longtemps aide à décomposer les aliments et à les mélanger avec la salive, facilitant ainsi leur digestion. Cela favorise également une meilleure absorption des nutriments et réduit les risques de ballonnements et de gaz.
Les aliments et les végétaux qui agissent contre la constipation
Les Aliments Laxatifs
Certains aliments sont de véritables traitements naturels de la constipation :
L’huile d’olive
Vieux remède de grand-mère c’est plus un traitement de la constipation aigue que chronique, mais il est à connaitre. Prendre 1 cuiller à soupe remplie à 90% d’huile d’olive et compléter avec un peu de jus de citron. Avaler ce breuvage le matin à jeun. Il stimule la vidange de la vésicule biliaire et est souvent très efficace sur les petites constipations.
Encore un traitement éternel de la constipation aigue. Combien de constipés équilibrent leur transit grâce à 3 pruneaux par jour ! L’avantage c’est que le pruneau apporte aussi des antioxydants. Son inconvénient : un apport important en sucre.
Un kiwi le matin
C’est un fruit aux propriétés laxatives, surtout quand il est pris le matin avant le petit déjeuner.
Les Graines qui favorisent le Transit
La graine de lin
La graine de lin, riche en fibres douces et en prébiotiques, permet un véritable traitement de fond de la constipation et en douceur. Pour traiter la constipation, la posologie est de 5 à 10 grammes de graines de lin, entières ou finement hachées, trempées pendant 20 minutes dans 150 ml d’eau (l’équivalent d’un grand verre d’eau), trois fois par jour, en veillant à ne pas les prendre avant le coucher.
Il est essentiel d’ingérer les graines avec une quantité d’eau supérieure ou égale à 150 ml. Comme souvent, en cas du syndrome de l’intestin irritable (colopathie fonctionnelle), il faut atteindre cette posologie de façon graduelle en commençant par une cuillerée à café par jour.
Psyllium (graines ou téguments des graines)
Le psyllium est une fibre naturelle soluble (du mucilage) tirée de la graine du plantain. Il est utilisé comme laxatif depuis des siècles. Les autorités médicales reconnaissent son efficacité à soulager la constipation. Il faut laisser tremper durant quelques minutes 10 g (une cuillerée à soupe arasée) de psyllium dans 100 ml d’eau tiède.
Boire sans tarder afin d’éviter que le mélange épaississe et se gélifie. Boire ensuite l’équivalent d’au moins 200 ml d’eau afin d’éviter l’obstruction du tube digestif. Commencer par boire une préparation par jour puis augmenter si nécessaire jusqu’à 3 fois par jour. Soyez patient, l’effet laxatif met 2 à 3 jours pour se faire sentir.
Les plantes utiles en cas de Constipation
Le pissenlit
Les feuilles fraîches ou séchées de pissenlit, tout comme la racine, sont traditionnellement utilisées en infusion pour leurs vertus laxatives douces.
La manne est la sève du frêne
En séchant, elle forme des bâtonnets blancs qui ressemblent à du sucre glace compacté. En raison de son action laxative douce qui ne provoque ni crampes intestinales ni/ou diarrhées, la manne de frêne est particulièrement indiquée pour lutter contre la constipation chez les enfants, les personnes âgées et les femmes enceintes en médecine traditionnelle européenne.
Les propriétés anti-constipation de la manne sont dues à sa richesse en mannitol. Comme le lactulose, le mannitol agit comme un laxatif osmotique doux. Il attire l’eau du corps vers la lumière intestinale, ce qui accroit le volume des selles, les assouplit et, ainsi, favorise leur évacuation.
Le tamarin
Baptisé dattier d’Inde, le tamarin fut introduit en Europe par les Arabes. Laxatif doux et émollient le jus de tamarin facilite le transit intestinal. Il est également carminatif donc il lutte contre les ballonnements et les flatulences. Les préparations phytothérapiques sont nombreuses. On retrouve le tamarin sous forme de gélules, de sirop, de jus ou encore de tisane.
Les Médicaments Contre la Constipation
Toutefois, ces mesures hygiéno-diététiques sont souvent accompagnées d’un traitement médicamenteux ou phytothérapique laxatif.
Les laxatifs sont à utiliser avec précaution. En premier lieu, il faut se souvenir que les laxatifs ne s’utilisent que dans les cas de constipation fonctionnelle. Ils sont contre indiqués en cas de constipation organique ou secondaire liée à une maladie du côlon ou par suite d’un traitement médicamenteux ou chirurgical.
D’autre part, il convient de bien les connaître pour savoir différencier ceux qui peuvent s’utiliser sur le moyen terme de ceux qui doivent être d’usage ponctuel. Pour éviter les erreurs qui pourraient vous être préjudiciable, l’avis d’un professionnel de santé est fortement recommandé.
On classe les laxatifs en 5 catégories :
Les laxatifs osmotiques
Ils sont doux, efficaces et d’emploi sécure. Ils accroissent le volume des liquides intestinaux par appel d’eau et ramollissent ainsi les selles pour favoriser leur évacuation. L’usage des laxatifs osmotiques contribue à régulariser le transit. En effet, un passage quotidien à la selle participe à la rééducation de la fonction digestive tout en apportant un confort de vie. C’est pourquoi, les laxatifs osmotiques sont les plus prescrits. Parmi eux on retrouve le macrogol (polyéthylène glycol) qui est très bien toléré et les sucres polyols comme le lactulose, le mannitol ou le sorbitol. Ces derniers peuvent provoquer des ballonnements ou des diarrhées chez les personnes intolérantes aux fodmaps et leur usage est à prohiber en cas de maladie inflammatoire de l’intestin (type maladie de Crohn).
Les laxatifs de lest
Ils gonflent dans l’intestin au contact de l’eau et augmentent le volume de vos selles pour favoriser l’évacuation. Ils sont aussi doux. Toutefois, il faut rester bien hydraté donc boire beaucoup. Il peut y avoir certains effets secondaires comme des ballonnements et gaz. Les graines de Psyllium (ou Ispaghul) sont le principe actif le plus utilisé. Ils peuvent être utilisé au long cours et chez la femme enceinte. Au niveau alimentaire, on retrouve dans cette famille les graines de lin, et les fibres d’avoine voire de son de blé.
Les laxatifs lubrifiants
Ils lubrifient le contenu de l’intestin pour ramollir les selles et faciliter leur passage. On utilise surtout l’huile de paraffine sous différentes formes (de liquide à solide). Son usage doit être ponctuel car elle perturbe l’intestin, le métabolisme des acides gras essentiels et réduit l’absorption de certaines vitamines. Elle n’est d’ailleurs quasiment plus prescrite. D’autant qu’elle peut induire d’autres effets secondaires dont une irritation au niveau de l’anus et des crampes d’estomac et un risque d’inhalation au niveau des poumons chez les personnes alitées ou présentant des difficultés de déglutition.
Les laxatifs stimulants
Leur action n’est pas mécanique. Ce sont de vrais médicaments qui agissent directement sur l’intestin. Les plus utilisés par l’industrie pharmaceutique sont extraits de plantes laxatives (on parle de plantes anthracéniques) : séné, bourdaine, cascara, latex d’Aloès… Ces produits vont irriter l’intestin qui, par réaction, va se contracter et sécréter de l’eau et du mucus. La selle est ainsi favorisée dans les 8 à 12 h qui suivent. On classe aussi dans ce groupe le bisacodyl et le docusate sodique.
Ils sont très efficaces mais doivent être réservés aux cas de constipation aigue et transitoire. Leur usage doit être bref : 2 à 3 jours maximum. En effet, l’usage abusif de ces laxatifs stimulants peut créer à la fois un déséquilibre en minéraux, et même une atteinte rénale ou des troubles cardiaques et une accoutumance. Cette accoutumance entraîne une atonie complète du côlon qui ne peut plus se contracter et le consommateur devient dépendant aux laxatifs qui sont alors sa seule solution pour évacuer les selles. Ils sont contre-indiqués chez les femmes enceintes.
Les suppositoires et lavements
Les suppositoires et autres lavements n’ont d’intérêt que dans les constipations liées au rectum. C’est-à-dire quand la selle est dans le rectum. Ils provoquent une contraction du rectum et agissent en moins d’une heure. Il ne faut pas y recourir trop souvent car ils sont irritants et très inconfortables. Attention : les personnes sujettes aux poussées hémorroïdaires ou souffrant de maladie inflammatoire du côlon ne doivent pas les utiliser. On trouve essentiellement 2 types de suppositoires qui sont utilisés en cas de manque d’envie ou de difficulté de déclenchement de la selle :
Les suppositoires à la glycérine vont « lubrifier » la fin du rectum et déclencher l’envie. Ils sont sans risque et sont souvent utilisés par la personne constipée pour « décider » du moment d’aller à la selle.
Les suppositoires médicamenteux qui stimulent l’envie d’aller à la selle par pression sur le rectum. Ils sont censés rééduquer le réflexe d’évacuation. Ceci est vrai si les règles hygiéno-diététiques vues plus haut sont adoptées et observées.
Les lavements et micro-lavements sont d’usage ponctuel. Ils ont pour but de lubrifier l’ampoule rectale et d’en exciter la paroi afin qu’elle sécrète de l’eau. Ceci a pour but d’évacuer un bouchon de selle installé dans le rectum depuis plusieurs jours et totalement déshydraté. Les lavements médicamenteux sont efficaces et agressifs. Leur usage doit être ponctuel car une utilisation prolongée aggrave la situation et entretient la constipation.
Les Thérapies et Remèdes Naturels contre la Constipation
La constipation chronique est parfois difficile à soigner. Souvent une adaptation personnalisée des règles de vie et des traitements est nécessaire. Nous n’allons pas entrer dans leur détail, mais dans ce cadre, certaines thérapies et des produits naturels peuvent apporter un soutien efficace à la prise en charge de la constipation.
L’homéopathie peut se révéler très efficace quand le médecin homéopathe arrive à bien cibler le remède adapté à son patient. N’hésitez pas à consulter un médecin homéopathe en cas de constipation chronique rebelle.
L’acupuncture tient également une place privilégiée tant le rôle du psychisme et du système nerveux autonome est important dans la majorité des constipations chroniques.
L’ostéopathie, l’étiopathie, la fasciathérapie sont à envisager pour les mêmes raisons que plus haut.
La kinésithérapie : les massages abdominaux sont très efficaces pour évacuer les selles mais ils permettent aussi de rééduquer votre côlon.
Les remèdes naturels pour lutter contre la constipation
La phytothérapie tient une place complexe. Les plantes laxatives comme le séné seront utilisées avec prudence et parcimonie. Souvent, les plantes drainantes du foie et de la vésicule (chardon marie, artichaut, pissenlit, radis noir…) sont utilisées en traitement de fond. Les plantes comme le pruneau et le tamarin possèdent une action laxative douce plus adaptée à la prise en charge de la constipation chronique. Enfin, le boldo peut être utilisé en complément d’autres plantes pour traiter une constipation passagère car il agit sur les muscles intestinaux.
Les probiotiques et prébiotiques : il existe quelques essais cliniques montrant l’effet bénéfique des probiotiques sur la constipation. La fréquence des selles augmente de 20 % à 25 % lors d’une consommation journalière de probiotiques. On l’a vu, les prébiotiques sont des fibres indigestes pour l’homme mais qui favorisent le développement de la flore intestinale et le transit. Si les probiotiques seuls ralentissent parfois le transit, l’association de probiotiques et de prébiotiques (comme l’inuline et les fructo-oligosaccharides) a montré son intérêt dans bien des cas de constipation chronique.
Le magnésium : en cas de constipation liée au stress ou accompagnée de spasmes intestinaux, faites une cure de magnésium d’un mois.
La Solution Naturelle contre la Constipation de PhytoQuant
Et enfin, une solution innovante et efficace développée par le Laboratoire PhytoQuant :
Nous avons élaboré un complément alimentaire sans plantes irritantes. Il combine les vertus douces et osmotiques du lactulose, un principe actif ayant fait ses preuves en médecine moderne, à celles des jus de pruneau et de tamarin. Cette combinaison permet de rééduquer le transit par un seul passage à la selle le matin.
Constipation : Quand Consulter ?
La constipation peut être, dans de rares cas, le symptôme d’une maladie organique ou endocrinienne. On la nomme constipation secondaire par opposition à la constipation fonctionnelle ou primitive dont nous venons de parler. On soupçonnera une constipation secondaire si :
La constipation persiste,
Elle est accompagnée de symptômes tels que : fièvre, perte de poids, sang dans les selles, vomissements, douleurs anales ou abdominales…,
En présence d’autres problèmes de santé : antécédents de problèmes intestinaux, hypertension, diabète, troubles thyroïdiens, maladie des reins ou du foie…
Dans chacun de ces cas, il faudra consulter son médecin. Ce dernier, mettra en place un traitement de la maladie ou du dysfonctionnement qui est à l’origine du problème de constipation.
Conclusion
En conclusion, la constipation, bien que souvent perçue comme un désagrément mineur, peut impacter très négativement la qualité de vie des personnes qui en souffrent.
C’est pourquoi, une discipline de vie globale intégrant une alimentation riche en fibres, une hydratation adéquate, la pratique régulière d’exercice physique et une routine de passage à la selle, est le passage obligé pour retrouver le chemin d’un transit intestinal satisfaisant.
De plus, il existe des solutions complémentaires qui peuvent venir en aide à ceux qui souffrent de constipation rebelle. Par exemple, la phytothérapie, la consommation d’aliments laxatifs, la prise de compléments alimentaires ou de médicaments ciblés offrent bien souvent une aide précieuse à ces personnes.
Néanmoins, ces solutions doivent être utilisés avec discernement pour éviter toute dépendance et une aggravation de la constipation.
Enfin, en cas de constipation persistante, il est crucial de consulter un professionnel de santé. Car, ce dernier sera à même d’exclure toute cause sous-jacente plus sérieuse et de personnaliser au mieux votre prise en charge.
Frédéric Khodja
Pharmacien et Senior Manager chez PhytoQuant
Frédéric Khodja, Dr en Pharmacie spécialisé dans la création, la commercialisation et le marketing de produits et marques de santé. Diplômé en Pharmacie de la Faculté de Pharmacie de Marseille et titulaire d’un MBA de l’IAE Aix-Marseille Graduate School of Management. Expert en politiques de distribution et doté de compétences analytiques approfondies.
11.Tramonte SM, Brand MB, Mulrow CD, Amato MG, O’Keefe ME, Ramirez G. The treatment of chronic constipation in adults. A systematic review. J Gen Intern Med. 1997;12(1):15.
13.The Natural Pharmacist (Ed). Natural Products Encyclopedia, Conditions – Constipation, ConsumerLab.com. [Consulté le 18 mars 2010]. www.consumerlab.com
14.De Paula JA, Carmuega E, Weill R. Effect of the ingestion of a symbiotic yogurt on the bowel habits of women with functional constipation. Acta Gastroenterol Latinoam 38 (2008), pp. 16–25.
15.Ouwehand AC, Lagstrom H, et al, Effect of probiotics on constipation, fecal azoreductase activity and fecal mucin content in the elderly, Ann Nutr Metab 46 (2002), pp. 159–162.
16.Chmielewska A, Szajewska H. Systematic review of randomised controlled trials: probiotics for functional constipation. World J Gastroenterol. 2010 Jan 7;16(1):69-75.
Je Souffre du Syndrome Du Côlon Irritable – Que Me Conseillez-Vous ?
Rassurez-vous, le syndrome du côlon irritable est une affection bégnine.
Le syndrome du côlon irritable, également connu sous le nom de syndrome de l’intestin irritable ou encore colopathie fonctionnelle, est une affection chronique caractérisée par des maux de ventre, des épisodes de diarrhée ou de constipation, et une sensation de ballonnement. Bien que généralement bénin, ce trouble peut avoir un impact déplorable sur la qualité de vie quotidienne.
Prévalence et Symptômes du Syndrome du Côlon Irritable
Le syndrome du côlon irritable touche deux fois plus fréquemment les femmes que les hommes, avec une prévalence plus élevée chez les personnes âgées de 20 à 40 ans. Les individus anxieux ou exposés à un stress persistant semblent être plus susceptibles de développer ce syndrome.
En France, entre 9 et 12 % de la population souffre de troubles fonctionnels intestinaux, dont 5 % sont diagnostiqués avec le syndrome du côlon irritable, nécessitant une prise en charge médicale.
La colopathie fonctionnelle semble plus fréquente chez les personnes qui souffrent de syndrome de fatigue chronique, de fibromyalgie ou, chez les femmes souffrant de règles douloureuses.
Les 3 Types de Symptômes du Syndrome du Côlon Irritable
Le syndrome de l’intestin irritable se traduit par trois types de symptômes, sous forme de crises durant quelques jours :
Maux de tête
Diarrhée et Constipation
Ballonnements
Des maux de ventre, par exemple une sensation de barre en travers du bas ventre. En général, ces douleurs cessent lorsque la personne va aux toilettes. Elles sont souvent plus fréquentes au réveil et durent de quelques heures à quelques jours.
De la diarrhée ou de la constipation, ou une alternance des deux.
Un inconfort intestinal : ballonnements, pesanteur, bruits intestinaux, flatulences, etc.
Ces symptômes apparaissent de manière cyclique, avec des périodes de crises et de rémission.
Quelles sont les complications du syndrome du côlon irritable ?
Rassurez-vous, le syndrome du côlon irritable n’entraîne pas de complications à long terme et n’augmente pas le risque de souffrir d’autres maladies de l’intestin. Néanmoins, chez les personnes qui en souffrent, une consultation médicale rapide s’impose en cas de perte de poids, de fatigue, de sang dans les selles ou de fièvre inexpliquée. Ces symptômes peuvent être révélateurs de pathologies plus sérieuses nécessitant une prise en charge médicale.
Chez les personnes qui souffrent de formes sévères de colopathie fonctionnelle, l’impact négatif de ce trouble sur la vie quotidienne peut perturber la vie sociale et professionnelle, voire être à l’origine de troubles dépressifs liés à l’isolement et à la diminution de la qualité de vie.
Les origines du syndrome du côlon irritable
Les causes du syndrome du côlon irritable ne sont pas connues.
Environ la moitié des personnes qui en souffrent se décrivent comme stressées et rattachent les crises de colopathie à des périodes de fatigue ou de stress intense. Cependant, ni le stress, ni l’anxiété ne sont les seuls facteurs à l’origine de ce trouble. Parce que le syndrome de l’intestin irritable touche plus fréquemment les femmes, le rôle des hormones féminines a été évoqué, sans preuve pour l’instant.
Parfois, le syndrome de l’intestin irritable survient après une infection intestinale aiguë. Il semble que l’inflammation de l’intestin et le déséquilibre de la flore intestinale puissent donc contribuer à son apparition. Enfin, chez certaines personnes, l’intolérance modérée au lactose (sucre du lait) ou au gluten (protéine des céréales) pourraient également jouer un rôle.
Les Principaux Facteurs du Syndrome du Côlon Irritable
Mais dans la plupart des cas, il est impossible de rattacher une cause précise au syndrome du côlon irritable. Tout au plus peut-on relever les facteurs favorisants son apparition tels que :
Certains aliments et boissons
Mode de vie sédentaire et stress
Femmes de 20 à 40 ans
L’alimentation : certains aliments tels que les légumes, les fruits, le jus de fruits, les boissons gazeuses ou contenant des sucres (édulcorants) artificiels, aussi appelées boissons « light », les bonbons sans sucre (sorbitol), les crudités, les féculents et les pâtes. Nous y reviendrons.
Un mode de vieassociant stress, sédentarité (absence d’exercice physique régulier) et tabagisme
Le genre : les femmes jeunes (20-40 ans) ont un risque plus élevé.
Comment diagnostiquer un syndrome du côlon irritable ?
Le diagnostic du syndrome de l’intestin irritable repose sur l’existence de certains signes dits « critères de Rome » :
Des troubles intestinaux présents plus de trois jours par mois pendant plus de trois mois, au cours des six derniers mois.
Au cours des crises, 2 éléments parmi les 3 suivants doivent avoir été présents
Un soulagement de la douleurs par la défécation,
Une modification de
La fréquence des selles (constipation ou selles trop fréquentes) ou
La consistance des selles (diarrhée).
Attention, en cas d’autres symptômes tels que : perte de poids, anémie, sang dans les selles, fièvre, etc. il faut consulter son médecin.
La prise en charge diététique du syndrome du côlon irritable et les conseils à suivre
Il n’existe pas de traitement spécifique du syndrome de l’intestin irritable. Sa prise en charge vise à corriger les habitudes alimentaires afin d’éliminer les aliments qui déclenchent ou aggravent les poussées.
Voici les conseils diététiques à suivre :
Tenirun journal de son alimentation afin d’identifier les aliments déclencheurs des symptômes. Il s’agit, le plus souvent, des légumes secs (pois, lentilles, haricots secs, etc.), des choux (chou vert, brocoli, choux de Bruxelles, chou kalé, etc.). Certaines personnes sont particulièrement sensibles aux fruits et aux crudités (voir article Intolérance aux FODMAPS), au pain, aux céréales complètes, voire aux aliments qui contiennent du lait ou du lactose, ou à ceux riches en matières grasses.
Lutter contre la constipation en veillant à consommer des fibres facilement digestibles (légumes et fruits cuits, par exemple), en buvant suffisamment d’eau tout au long de la journée et en pratiquant une activité physique régulière.
En cas de diarrhée, limiter temporairement la consommation de fibres et de produits dérivés du lait, ainsi que celles des aliments et boissons contenant de la caféine (café, thé, chocolat, maté, colas, etc.). De plus, les sucreries contenant des édulcorants comme le sorbitol ou le xylitol (FODMAPS) doivent être évitées en période de diarrhée.
En cas de ballonnements, il est recommandé de réduire les crudités et les aliments favorisant la production de gaz intestinaux (FODMPAS, lentilles, haricots blancs, légumes secs, farineux) et de limiter la consommation de boissons gazeuses et de chewing-gums.
Certaines personnes qui souffrent de colopathie fonctionnelle décident de supprimer de leur alimentation, de manière totale et permanente, les aliments contenant du gluten ou du lactose. Attention, les restrictions alimentaires drastiques reposant sur des positions éthiques, des croyances ou des diagnostics douteux ne règlent pas souvent le problème de la colopathie fonctionnelle et exposent à des carences dangereuses pour la santé, ex . Calcium. Ne prenez pas ce type de mesure sans en parler au préalable à votre médecin.
Les traitements du syndrome du côlon irritable
Lorsque le syndrome de l’intestin irritable se traduit par de la constipation résistante aux corrections alimentaires, on peut avoir recours à des laxatifs de lest ou des laxatifs osmotiques comme Quantatransit.
En cas de diarrhées résistant aux mesures diététiques, il peut être consommé de façons très brève (48h) des ralentisseurs du transit intestinal. Associés à des probiotiques pour rééquilibrer la flore intestinale.
Lorsque les maux de ventre persistent, le médecin prescrit des médicaments dits « antispasmodiques » qui agissent sur les muscles de l’intestin et soulagent la douleur. L’efficacité de ces médicaments varie fortement d’un patient à l’autre.
Côté nature, de nombreuses plantes soulagent les spasmes digestifs, les douleurs abdominales et flatulences : le gingembre, la camomille, la valériane, l’huile de menthe poivrée, le thym, la cannelle, le romarin possèdent également des propriétés antispasmodiques.
On peut aussi lutter contre l’inflammation locale et la dysbiose (déséquilibre de la flore intestinale) en associant probiotiques et un mélange d’épices (cannelle, huile essentielle de cannelle, curcuma) et de glutamine qui va favoriser la reconstruction de la muqueuse intestinale pour isoler la paroi digestive irritée.
Dans certains cas, pour aider à traverser une période de stress, des plantes comme la mélisse (antispasmodique) le pavot, la passiflore ou l’aubépine procurent un effet anti-stress et relaxant sans risque d’accoutumance.
Les autres approches pour lutter contre le syndrome du côlon irritable
Les personnes chez qui les poussées de colopathie fonctionnelle sont liées à un excès de stress peuvent bénéficier de séances de relaxationou de psychothérapie destinées à leur apprendre à mieux gérer les situations à l’origine du stress.
Nous avons vu que la sédentarité est l’un des facteurs d’apparition du syndrome de l’intestin irritable. C’est pourquoi, la pratique régulière d’une activité physique est également indispensable. Cela contribue à la fois à lutter contre le stress mais aussi à réguler l’activité du tube digestif.
Enfin, pour trouver à la fois une écoute , un soutien et des solutions il ne faut pas hésiter à faire appel à des associations comme l’Association des patients souffrant du syndrome de l’intestin irritable.
Conclusion
En conclusion, bien que le syndrome du côlon irritable puisse être très gênant, il est important de souligner qu’il est rarement grave. Une approche holistique, combinant ajustements alimentaires, médicaments, probiotiques, plantes et techniques de gestion du stress, peut contribuer à atténuer les symptômes et à améliorer la qualité de vie des personnes qui souffrent de colopathie fonctionnelle.
Frédéric Khodja
Pharmacien et Senior Manager chez PhytoQuant
Frédéric Khodja, Dr en Pharmacie spécialisé dans la création, la commercialisation et le marketing de produits et marques de santé. Diplômé en Pharmacie de la Faculté de Pharmacie de Marseille et titulaire d’un MBA de l’IAE Aix-Marseille Graduate School of Management. Expert en politiques de distribution et doté de compétences analytiques approfondies.
Des solutions naturelles pour réduire les troubles digestifs
Un adulte sur quatre souffre de troubles digestifs dits fonctionnels. Cela signifie qu’ils ne sont pas dus à une maladie mais qu’ils sont plutôt le signe d’une altération de la fonction digestive ou d’une intolérance alimentaire. Ceci se manifeste par : une sensation de poids sur l’estomac après les repas, des brûlures gastriques occasionnelles, des lenteurs à la digestion, des ballonnements, des flatulences, de la constipation… Autant de troubles digestifs qui nous gâchent souvent la vie au quotidien.
Bien évidemment, la cause première de ces inconforts est notre mode de vie trépidant. Finie l’époque où on bénéficiait de deux heures pour déjeuner. Désormais, lors de la pause de midi : on mange sur le pouce, vite fait et on ne mastique pas assez. Or, la mastication est capitale pour l’assimilation des nutriments car la digestion ne commence pas dans l’estomac mais dans la bouche grâce aux enzymes digestives de la salive. Plus les aliments sont longuement mastiqués, plus le travail de l’estomac est facilité, et plus l’intestin grêle va assimiler les nutriments. Un défaut de mastication va entraîner des troubles digestifs, des carences nutritionnelles et une prise de poids. Car, mastiquer longuement induit une sensation de satiété, ce qui conduit à manger moins.
Mais le mode de vie n’explique pas tout. On s’en rend compte au fil des ans. Plus le temps passe, plus on a de mal à bien digérer. Ceci parce que, avec l’âge, notre production d’enzymes digestives s’amenuise ce qui rend notre digestion imparfaite. Les enzymes digestives sont produites dans les glandes salivaires, l’estomac, les intestins, le foie et la vésicule biliaire, mais surtout par le pancréas. Elles ont pour fonction de découper les aliments en nutriments dont le corps a besoin. Une supplémentation en enzymes digestives s’avère le moyen le plus efficace de lutter contre les troubles digestifs fonctionnels.
Nos conseils pratiques pour soulager les troubles digestifs
Face à ces dysfonctionnements digestifs, nous vous conseillons de :
Manger lentement et de bien mastiquer.
Réduire l’apport calorique, surtout les sucres rapides.
Conserver un peu de fruits hors des repas, des légumes blanchis pour éliminer les sucres solubles (très mal absorbés et provoquant des fermentations). Les fruits et légumes seront préférés cuits et moulinés pour être plus digestes.
Consommer des oméga3 en quantité augmentée.
Et surtout, vous supplémenter en enzymes digestives avec des compléments alimentaires riches en enzymes (Papaïne, Bromélaïne, Trypsine, Chymotrypsine, Alpha-galactosidase) ; en flavonoïdes d’origine végétale (les Bioflavonoïdes d’agrumes, la Quercétine de sophora du japon & les OPC de pepin de raisin) qui complètent et renforcent l’action du complexe enzymatique.
Les plantes connues pour agir sur les affections digestives
Si les enzymes présentes dans les plantes ont le pouvoir de soulager les troubles digestifs, on trouve dans la nature d’autres végétaux aux actions similaires. Pour agir sur les douleurs gastriques et intestinales, les spasmes, les ballonnements et les fermentations, les irritations de l’intestin, certaines plantes ont fait leur preuve. Il s’agit du Curcuma, de la cannelle, du gingembre, du girofle, de l’origan et du thym.
Puisque les troubles digestifs sont monnaie courant, notre laboratoire a développé deux compléments alimentaires aux actions apaisantes :
Quantazym est une combinaison d’enzymes digestives et de flavonoïdes qui intervient pour faciliter la digestion.
Quantabiose réunit tous les végétaux nécessaires en un comprimé pour apaiser les troubles digestifs, qu’ils soient fonctionnels, comme vu précédemment, ou encore dus à une dysbiose.
Les dysbioses sont des déséquilibres de la flore intestinale qui se manifestent au niveau digestif par des ballonnements, gaz, fermentations intestinales, des spasmes intestinaux, des diarrhées infectieuses, des inflammations de l’intestin grêle ou du colon…
Au global, Quantabiose sera utile en cas de troubles digestifs :
Douleurs gastriques, gastrites, nausées ou lourdeurs après le repas, digestion lente (ensemble de symptômes regroupés sous la terminologie de « dyspepsie1 »),
Fermentations, ballonnements, flatulences, crampes ou spasmes abdominaux, constipation…
Infections intestinales accompagnées ou non de diarrhées
Déséquilibre de la flore intestinale (dysbiose).
Coliques, Colites, syndrome du côlon irritable, sigmoïdites, diverticulites…
Chacun des ingrédients contribue à l’intérêt de Quantabiose qui possèdent des vertus :
Antiinfectieuses par la cannelle, le clou de girofle, l’origan et le thym,
Antiinflammatoires par le curcuma & le gingembre,
Antalgiques par le clou de girofle,
Antispasmodiques via le clou de girofle, le thym & l’origan,
Et enfin, Anti-dyspepsiques par l’ensemble : curcuma, cannelle, girofle thym, origan & gingembre.
Alors qu’on prendra sa gélule de Quantazym au cours des repas, on y associera Quantabiose à la fin des 2 principaux repas (1 gélule à midi et une le soir).
Profitez du Lot Confort Digestif 1 boite de Quantazym + 1 boite de Quantabiose soit 1 mois de cure
1 Le saviez-vous ? C’est de ce mot « dyspepsie » que vient le nom Pepsi-Cola, boisson qui, à l’origine, était un médicament destiné à lutter contre les problèmes de digestion.
Depuis 2004, Phytoquant vous offre un vaste choix de compléments alimentaires et soins cosmétiques 100% naturels.
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